Jean-Pierre Gapihan n’est plus

L’atelier Gapihan Encadreur a donc définitivement fermé depuis le décès de

Jean-Pierre le 16 juin dernier.

Installé en bordure du Père Lachaise à Paris, cet ancien photographe, qui s’était tourné vers l’encadrement, a apporté la touche finale à la présentation de nombreuses oeuvres de ses anciens pairs pour des galeries et des musées.

Dans le cadre de sa première bourse de l’encadrement, il m’avait invitée à organiser une exposition dans son atelier en 2011. C’est ainsi que j’ai eu le plaisir de présenter la première exposition personnelle en France d’Inaê Coutinho, photographe brésilienne qui porte un regard nouveau sur les maisons traditionnelles du Sudeste. Une douzaine de tirages, dont Jean-Pierre avait offert l’encadrement, étaient réunis sous le titre « Casas de Inaê ».

Je souhaitais lui rendre un dernier hommage.

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Les chevaux de Jacques Borgetto à voir dans le Gers

Le Maska est un lieu riche par son histoire : les premiers thermes de la région y ont vu le jour en 1843. Son parc de 3 hectares et sa magnifique bâtisse ont été réhabilités en un café-restaurant associatif socio-culturel.

Les événements s’y enchaînent : concerts, pièces de théâtre, animations pour enfants, conférences, débats, vide-greniers, spectacles, fêtes à thème, cours et initiations, danse et expositions.

Prochaine exposition à partir du 19 juin : « Terres foulées » photographies en N&B de Jacques Borgetto sur le monde hippique.

 

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Dans le cadre d’une résidence à la cité du cheval à Maisons-Laffitte, Jacques Borgetto s’est immergé dans le milieu hippique. Il a saisi les lumières du petit matin qui rendent palpable l’haleine des chevaux, la beauté de ces terres foulées par les sabots et les gestes des femmes soigneuses de tous ces chevaux élevés sous pression pour devenir de futurs champions.

Rappelons que cette exposition, disponible en location, a fait l’objet d’un livre :

Terres foulées édité par Filigranes avec un texte de Thierry Dumanoir

https://www.youtube.com/watch?v=RVM-2Q2KYGs

Du 19 juin au 7 juillet

Le Maska

32410 Castera Verduzan – 05 62 28 59 82

Vendredi et samedi à partir de 17h – Dimanche à partir de 11h

Nicolas Mingasson

A quelques mois de la COP 21, tout ce qui touche au réchauffement climatique est d’une actualité brûlante !

C’est le cas de Nicolas Mingasson dont déjà en mars 2014 dans le cadre de l’Observatoire Photographique des Pôles, structure associative fondée dans le but de constituer le plus important fonds photographique dédié aux milieux polaires et de rendre compte des transformations en cours dans ces régions sentinelles.

Après plus de trois années de travaux, le Musée de l’Homme va rouvrir ses portes à l’automne prochain. Dès janvier 2016, seront présentées les photographies de Nicolas Mingasson Destins dolganes dans le grand hall de l’Auditorium, idéalement placé, à proximité immédiate du parcours des collections permanentes.

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Les Dolganes du Nord Taïmyr comptent parmi les populations les plus isolées de

l’Arctique russe. Si une large part de cette population d’éleveurs de rennes est depuis

longtemps sédentarisée, quelques familles continuent toujours à nomadiser au rythme de la transhumance des troupeaux. Ces peuples du Grand Nord russe restent très largement méconnus.

Destins dolganes c’est plus de cent photographies, notamment une série de portraits

grand format qui provoquera un face à face avec les visiteurs. Les autres photographies seront toutes réalisées selon les procédés de tirages traditionnels pour conserver la force du travail argentique de Nicolas Mingasson.

La diffusion de huit courts documentaires Portraits arctiques qu’il a réalisés en 2011

viendra compléter l’exposition. Ces films ethnographiques proposent un regard inédit sur la manière dont les Dolganes se perçoivent eux-mêmes.

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Nicolas Mingasson nous propose déjà depuis plusieurs années de porter un regard différent sur les enjeux environnementaux, notamment avec les Sentinelles de l’Arctique, exposition disponible en location.

Nicolas Mingasson

A suivre …

Laurent Millet, Prix Niépce 2015

Le 4 juin dernier à la Bibliothèque de l’Arsenal, le Prix Niépce Gens d’images 2015 a été décerné à Laurent Millet, déjà lauréat du Prix Nadar 2014 !

le prix Niépce avec gens d'images (6) De gauche à droite : Michel Poivert, Sylvie Aubenas, Nathalie Bocher-Lenoir, Laurent Millet et Esther Woerdehoff. Photo André Donzon

Laurent Millet, dont j’ai déjà parlé à l’occasion du Prix Nadar en octobre dernier, est né en 1968. Il vit et travaille à La Rochelle. Enseignant à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts d’Angers, il mène parallèlement une carrière d’auteur depuis 1993.

… « Je créé des installations ayant pour unique destin d’être photographiées, d’exister en tant qu’image et ce dans des paysages ou des architectures. Les murs, comme la surface de l’eau, sont des surfaces idéales, aptes à accueillir mes improvisations et à se confondre avec la surface de l’image, avec son cadre.

Mes objets sont en général des hybrides plus ou moins complexes de ready made trouvés dans le paysage, de références à des artistes ayant retenu mon attention ainsi qu’à beaucoup d’éléments issus de la représentation scientifique depuis le 16ème siècle … »

Monolithe 6,2002, 130x170cm

Sa candidature était présentée par Michel Poivert, historien de la photographie et commissaire d’exposition qui précise que « l’œuvre de Laurent Millet apparaît comme l’une des plus originales de sa génération. L’artiste incarne une sorte de synthèse de la culture photographique des XX et XXIème siècle : il est à la fois un diplômé (et un professeur aujourd’hui) d’école d’art et un photographe formé auprès de représentants de la tradition créative (Lucien Clergue, Jean Dieuzaide). »

Le travail de Laurent Millet s’est imposé au jury face aux 14 autres candidats : Jean-Christophe Béchet, Alexandra Catière, Olivier Culmann, Ljubisa Danilovic, Jean-Robert Dantou, Frédéric Delangle, JH Engström, Oan Kim, Laurence Leblanc, Emeric Lhuisset, Géraldine Millo, Patrick Tourneboeuf, Elène Usdin et Sophie Zénon.

 

 

 

Le parfum en photographies

Mettre en images le parfum, cette tache difficile a été confiée à Gabriel Bauret par Terre Bleue pour la Fragrance Foundation qui réunit les différents métiers de la parfumerie.

Gabriel Bauret, commissaire indépendant spécialisé dans la photographie, signe donc

l’exposition Le parfum dans tous les sens qui se tient actuellement dans les jardins du Palais Royal à Paris, dans l’une des allées bordées de tilleuls, au moment où les arbres et les parterres sont à leur floraison maximale.

Exposition double face : au recto la partie artistique et au verso la partie documentaire qui retrace les points forts de l’élaboration d’un parfum depuis sa conception jusqu’à la communication du produit.

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Le parcours artistique suggère à travers objets, corps, paysages, gestes, atmosphères, situations diverses, un ensemble de senteurs qui ne sont pas nécessairement des parfums en soi, l’odeur de sainteté par exemple ! Il réunit 24 œuvres photographiques qui sont avant tout l’expression personnelle de créateurs contemporains issus d’univers différents comme Martin Parr ou Bernard Plossu …

Au fil du parcours, des fragrances insoupçonnées ou oubliées se révèlent au gré d’une subtile installation olfactive presque invisible : l’odeur de la barbe à papa d’un John Batho est particulièrement attirante.

Avec Le parfum dans tous les sens, découvrez le monde du parfum qui marie tradition et modernité, riche de savoir-faire ancestraux et de technologies de pointe.

Jusqu’au 14 juin

Jardins du Palais Royal

75001 Paris

Entrée libre tous les jours de 7h à 23h

 

Sophie Zénon : photographies et antiquités

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La 38ème édition du Carré Rive Gauche à Paris, a choisi cette année le thème des “Métamorphoses”. C’est dans ce cadre qu’ Antoine Broccardo, qui se consacre depuis plus de vingt ans aux arts décoratifs du XX° Siècle et à leurs sources, a invité Sophie Zénon à présenter au sein de sa galerie une série de grands formats réalisés à Naples en 2010. Parmi des objets de qualité exceptionnelle sélectionnés avec talent, les oeuvres de Sophie Zénon s’intègrent à merveille.

Ces magnifiques photographies ont été prises dans les catacombes de Naples, monuments millénaires représentant la religiosité des napolitains. Une galerie macabre située dans les catacombes de San Gaudioso, créée par des Dominicains au XVIIème siècle à l’époque où Naples était sous domination espagnole, dévoile une série de squelettes, peints à fresque de manière très stylisée, représentant des aristocrates et des ecclésiastiques napolitains. Convaincus que l’âme du mort se trouve dans son crâne, les Dominicains ont uniquement prélevé le crâne du squelette du défunt – le reste des ossements est emmuré derrière la paroi – puis l’ont enchâssé dans le mur.

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A voir absolument avant le 20 juin parmi les 120 antiquaires et galeristes du Carré Rive Gauche !

Galerie ALB / Antoine Broccardo

3, rue de Lille – 75007 Paris

Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h.