Le nouveau Prix des Amis du Musée Albert-Kahn à Vendôme

Les Promenades Photographiques réunissent depuis quelques années à Vendôme dans le Loir-et-Cher des oeuvres photographiques inédites, accessibles et riches de sens en proposant une vingtaine d’expositions réparties dans toute la ville, ouvertes à tous et entièrement gratuites. La directrice artistique de ce festival, Odile Andrieu, réserve chaque année au public son lot de surprises et de découvertes. Pour sa quatorzième édition, 26 expositions sont à découvrir dans 9 lieux différents de la ville.

Je vous recommande particulièrement la visite du Manège Rochambeau où vous pourrez découvrir le travail de Gilles Roudière et Tilby Vattard, photographes que je suis depuis quelques années ainsi que la vidéo d’Alexandre Liebert intitulée Black Bazar.

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Black Bazar © Alexandre Liebert

Pour la première fois cette année sera présenté le travail du lauréat de la nouvelle Bourse des Amis du Musée Albert-Kahn. Pierre Faure est donc le premier à ouvrir la marche, en raison du rapport intègre et authentique qu’il entretient avec la photographie, du caractère universaliste et de la qualité de l’ensemble de son travail, et enfin de son investissement dans les questions sociétales, Il fait partie des photographes qui mettent leur talent au service de la connaissance du monde et de la découverte des territoires et des populations, ce que la bourse des Amis du Musée Albert-Kahn souhaite soutenir financièrement, honorer, encourager et promouvoir. Récompensé par une dotation de 5000 euros, plus 1000 euros d’interventions, conférences ou ateliers, auprès du public du Musée Albert-Kahn, il expose à Vendôme son travail sous le titre : France périphérique, Montée de la pauvreté en France, témoignage photographique.

Depuis 2015 je documente la montée de la pauvreté en France, en privilégiant les zones rurales et péri-urbaines. Ce travail a pour but de rendre visibles et concrètes les conditions de vie d’une partie de nos compatriotes. Cette bourse me permettrait d’ouvrir un nouveau chapitre (Hauts de France, Grand Est), d’accélérer et de pérenniser la réalisation de ce projet.

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Les travaux des finalistes sont également présentés sous forme de projections, parmi lesquels figure Cécile Burban que j’avais exposée en 2014 au Salon du Panthéon.

Ciné Manding #5 – Bamako, Mali 2010.

Baba Sangaré, projectionniste du Ciné Manding, fait tourner ses machines régulièrement, même si il n’a pas de film à projeter, afin de les garder en état de fonctionnement… DERNIÈRES SÉANCES est une série de portraits de salles de cinéma africaines abandonnées, de ceux qui gravitent dans et autour de leurs murs, et qui en font l’histoire.

J’ai eu le plaisir de faire partie des experts qui ont reçu les photographes-candidats pendant un week-end pour des lectures de portfolios et du jury qui a sélectionné les 10 finalistes et le lauréat. Merci aux organisateurs.

 

Jusqu’au 2 septembre 2018

De 14h30 à 18h30 sauf le mardi

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Marchand & Meffre à Budapest

Yves Marchand et Romain Meffre sont deux jeunes photographes français réunis depuis 2002 par leur passion commune pour les ruines modernes.

Le duo suit toujours la même méthode de travail: une chambre photographique, un cadre froid et objectif. Ils prouvent à chaque projet leur persévérance et leur talent à explorer des endroits abandonnés, désertés par les populations. Leurs photographies ont pour ambition de rendre compte et de soulever les failles de notre système moderne.
En visitant des ruines, nous avons toujours essayé de nous focaliser sur des édifices remarquables dont l’architecture incarne la psychologie d’une époque, d’un système, et d’en observer les métamorphoses.

Dès 2006, séduite par leur travail, je les ai rencontrés mais nos projets de collaboration n’ont malheureusement pas vu le jour. J’ai toujours plaisir et intérêt à les suivre depuis.

La galerie Polka présente jusqu’au 28 juillet leur nouvelle série intitulée Budapest Courtyards. radicalement différente des précédentes car cette fois-ci elle porte sur des lieux habités : les cours d’immeubles de Budapest.

Entre 2014 et 2016, après de minutieux repérages sur Internet, à partir de cartes satellites, de vues aériennes, de blogs de passionnés d’urbanisme ou même des sites d’annonces immobilières, Yves Marchand & Romain Meffre ont multiplié les allers et retours à Budapest pour tenter de capter les singularités de la capitale hongroise, noyée dans les paradoxes de sa propre architecture, entre influences  viennoises, juives et ottomanes.

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Les cours de Budapest, Marchand et Meffre veulent en dresser une typologie, forts, toujours d’un protocole documentaire précis : une chambre photographique et un cadre froid, propice à la réalisation d’un répertoire objectif tels que pourraient le façonner Bernd et Hilla Becher, les chantres de l’objectivité allemande.

Marchand & Meffre détaillent : Avec leurs murs ocres devenus grisâtres, leur arcades patinées et leur balcons, elles avaient un air de palazzo italien. Mais leur étroitesse et leur multiples coursives renforçaient l’effet de symétrie et leur conféraient aussi un aspect de panoptique carcéral: c’était un ensemble étrange et fascinant (…).

Au départ, conçue comme une série de quelques dizaines d’images, Budapest Courtyards évolue rapidement vers un ensemble de plus grande envergure à mesure que les auteurs multiplient les visites et découvrent de nouvelles cours cachées (400 ont été visitées à ce jour).

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Pour les artistes, ce travail s’apprécie comme un ensemble descriptif de ce type très particulier d’habitat collectif et un témoignage de l’histoire mouvementée de la ville, de ses batailles, des changements de régimes politiques et économiques, de ses divers aménagements et des petites stratégies d’adaptation individuelle qui en résultent.

La série finalisée compile près de 170 images, autour de deux formats inédits — 60x75cm et 120x150cm  — un choix délibéré, éloignant les artistes du très grand format, justifié par le caractère typologique de Budapest Courtyards. L’exposition est également composée de polyptiques édités en pièces uniques réunissant 9 ou 21 images sous forme de mosaïques.  C’est là ma seule réserve : les mosaïques, trop d’images …

Mais travail remarquable à découvrir absolument à la galerie Polka !

Jusq’au 28 juillet 2018

Cour de Venise

12, rue Saint-Gilles – 75003 Paris, France
Du mardi au samedi de 11h à 19h00  

Entrée libre

 

La poésie d’une région écorchée, les Marches vues par Emanuele Scorcelletti.

 

D’origine italienne, français d’adoption, Emanuele Scorcelletti a grandi au Luxembourg. En 2002, il a décroché le prix World Press Photo, dans la catégorie Arts et Culture, pour sa photo en noir et blanc de l’actrice Sharon Stone au Festival de Cannes. Nous étions ensemble à l’agence Gamma à cette époque. Il travaille régulièrement avec les grandes marques de haute couture telles que Dior, Chanel ou Fendi, et voit ses photos publiées dans de prestigieux magazines de luxe.

Au fil des années, il a ressenti le besoin d’un travail plus intime, lié à ses origines. C’est le décès de son père qui l’a poussé à partir, comme en pèlerinage, à la redécouverte de la région des Marches, là où, enfant, il passait ses vacances. Avec un Leica, en argentique, Emanuele Scorcelletti a sillonné les Marches, région natale de son père : « Là-bas, le temps s’arrête. Je redeviens un enfant, tout m’émerveille. »

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Dans ses images intemporelles et pleines de nostalgie, on retrouve l’expressivité et la mélancolie des grands photographes italiens comme Giacomelli, mais aussi l’art de « l’instant décisif » incarné par Cartier-Bresson.

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Après la série de séismes qui a dévasté la région entre 2016 et 2017, les Marches sont à genoux et ses habitants apprennent à cohabiter avec la peur et l’incertitude face au futur. Emanuele est donc retourné sur cette terre pour soutenir, partager, ressentir et témoigner. Ses photos sont une invitation à la réflexion sur la fugacité de la beauté, la puissance de la nature et la détermination des hommes.

Regarder, ne pas réfléchir, laisser la vie poursuivre son chemin et notre cœur nous diriger, telle est sa devise.

Près de 80 photographies délicatement sensibles à découvrir, de véritables instants de contemplation. Sans compter que c’est toujours un bonheur de se rendre à l’Institut Culturel Italien tans les lieux sont magnifiques !

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Jusqu’au 30 août

Institut Culturel Italien

50, rue de Varenne – 75007 Paris

Du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 15h à 18h

Entrée libre

 

 

 

Juliette Agnel présente L’épaisseur du temps

La Galerie Le Lieu à Lorient propose jusqu’au 25 juillet une exposition très complète autour de la série des Les Nocturnes de Juliette Agnel.

De ses premières séries à ses recherches les plus récentes, entre images fixes et images en mouvement, photographies et projections, cette exposition permet de redéployer son univers à la puissante richesse picturale, témoignant d’un regard contemplatif et poétique sur le monde, et proposant une réflexion fascinante sur la temporalité et la lumière comme éléments intrinsèques à la construction de l’image.

J’ai déjà parlé de Juliette Agnel en 2014 et 2016 et j’ai plaisir à rappeler que c’est elle qui a réalisé mon portrait Ebloui avec sa caméra obscura numérique.

Juliette Agnel est une artiste dont le parcours est jalonné de travaux singuliers explorant régulièrement les frontières entre images documentaires et fictions. Avec sa série Les Nocturnes, elle nous entraîne dans une expérience sensorielle unique. Cherchant depuis plusieurs années à travailler sur les nuits étoilées, elle a parcouru les Pyrénées l’été 2017 en scrutant les cieux des deux côtés de la frontière. « Je me suis retrouvée dans des endroits magnifiques, de nuit comme de jour … J’avais besoin d’un paysage terrestre, même si c’est pour basculer ensuite vers un paysage imaginaire », précise-t-elle. Ainsi elle a photographié des paysages de jour auxquels elle a associé d’autres photos de ciels étoilés qu’elle a captés la nuit, le montage étant finalisé par un retoucheur professionnel. « Je m’appuie sur le réel, mais il faut que ça le dépasse et qu’on arrive dans un espace intermédiaire. C’est un paysage onirique que je suis venue chercher. »

Le résultat est sublime !

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© Juliette Agnel, « Nocturnes#2 », 2017  Courtesy Galerie Françoise Paviot

 

« Longtemps habitée par l’idée même de ciel étoilé, c’est l’été dernier, dans le désert espagnol, que Juliette Agnel a enfin trouvé les images qu’elle portait en elle. La série des « Nocturnes » est apparue, après une lente maturation de fabrication. Ce terme, d’origine musicale, convoque d’emblée les sensations. « Je regarde l’immensité elle-même dans son dénuement absolu. Des paysages presque irrationnels. Des lieux devenant non-lieux, à la fois chaos et cosmos, transcendant la réalité, chargés d’une symbolique cosmique et mystique », explique l’artiste pour caractériser ces territoires apocalyptiques, point de bascule entre réalité et fiction. La découpe des montagnes dans le ciel bleuté, la rugosité des sols, l’absence d’humanité, les rares lunes nues et les étoiles par milliers, concourent à créer une inquiétante étrangeté. Cela est renforcé par la présentation dans des caissons lumineux de ces lucioles brillants dans la nuit. L’incertitude règne également sur leur statut d’image fixe : à tout moment, comme dans les images en mouvement présentées selon un dispositif sophistiqué évoquant autant la chambre noire, la cabine de projection que le diorama, les comètes et les étoiles filantes pourraient s’accélérer ou se figer. Il ne s’agit pas ici de simples paysages, mais de la création d’une immersion pour le visiteur qui est contraint de se positionner entre un infiniment grand et un infiniment petit, en une réflexion métaphysique sur son devenir. L’ambiguïté reste de mise. Face à ces territoires perdus, nous sommes en proie à nous demander si l’humanité entière n’aurait pas déjà disparu. »

Léa Bismuth, à propos de la série Les Nocturnes, 2017

Hormis Les Nocturnes, vous pourrez aussi admirer des portraits de la série Les Eblouis, quelques images des autres séries Laps et Ile.

A voir absolument !

Juliette Agnel est née en 1973. Après des études d’arts plastiques et d’ethno-esthétique à l’université Paris 1 puis aux Beaux Arts de Paris, sa rencontre avec Jean Rouch l’amène sur les routes de l’Afrique pendant plus de 10 ans. En 2011, elle conçoit et fabrique une machine : la camera obscura numérique, avec laquelle elle filme et photographie. Représentée par la Galerie Françoise Paviot, elle a été nominée au Prix Découverte à Arles en 2017 avec sa série « les Nocturnes ». Pour poursuivre son travail de recherche vers les paysages extrêmes elle s’est rendue au Groenland il y a quelques semaines et on a hâte de découvrir ses nouvelles photographies.

Jusqu’au 25 juillet 2018

Galerie Le Lieu

Hôtel Gabriel – Enclos du Port – 56100 Lorient

Ouvert du mardi au vendredi de 13h à 18h
et du samedi au dimanche de 15h à 18h

Visites commentées le mardi 26 juin à 12h30 et le mercredi 25 juillet à 12h30

Entrée libre

 

 

 

La Terre en questions à La Gacilly

Le Festival Photo La Gacilly a été créé il y a 15 ans pour mettre en évidence le lien vital qui unit les hommes à la nature, pour faire prendre conscience, par la force de l’image, de la beauté si fragile de notre planète.

En 15 ans, le festival de La Gacilly s’est imposé dans le paysage photographique français et international. Il a accueilli 3,3 millions de visiteurs, prouvant ainsi que la culture est une source d’attractivité territoriale en milieu rural. Il a exposé près de 300 auteurs, fait découvrir aux visiteurs plus de 7 000 photographies, comme autant de fenêtres ouvertes sur le monde.

Il ose cette année mettre « la Terre en questions » pour mieux l’interroger, pour la parcourir avec sens et avec les sens. Pour ce faire, l’équipe a voulu rassembler les plus belles écritures photographiques, qu’elles soient documentaires, photo-journalistiques ou artistiques, qui allient prise de conscience, mais aussi enchantement ou beauté du monde. 

A commencer par le spationaute Thomas Pesquet qui a fait rêver des millions de Français lors de son odyssée à bord de la Station spatiale européenne. Il s’est révélé un photographe hors pair et un défenseur de la cause environnementale.

Quant à Frédéric Delangle, il nous emmène, avec délicatesse, dans les fourmilières humaines du sous-continent indien. Dans son exposition intitulée Hiver indien, il présente cinq séries réalisées au cours de ses séjours en Inde depuis plus de dix ans dont l’une intitulée Harmonieux Chaos que j’ai commentée en janvier 2014.

Passionné par l’architecture et les paysages, ce photographe français a choisi de resserrer son objectif sur les carrefours et les petites échoppes qui jalonnent les rues de Dehli. On en compte près de 15 millions dans un pays d’1,3 milliard d’habitants – et elles nourrissent à elles seules 17% de la population mondiale. Des variations photographiques qui tissent le portrait d’une Inde colorée, urbaine, grouillante et sans cesse en mouvement.

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Et ne manquez surtout pas le panoramique de Varanasi (Benares) de 18 mètres de long ! C’est une coupe de la ville depuis la rive opposée du Gange, magnifique travail de patience qui nous offre une vision tout à fait nouvelle de Benares.

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Coup de cœur à la vision onirique et surréaliste Robert & Shana Parkeharrison, artistes photographes américains et écologistes engagés qui travaillent de concert depuis 20 ans. Ils créent d’étranges images aux teintes surannées que l’on croirait sorties d’un rêve, un monde étrange dans lequel un personnage essaie de réparer un morceau de Terre abîmé ou s’accroche au seul arbre encore debout dans une nature dévastée.

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Sans oublier les expositions de Jean Gaumy, Stéphane Couturier ou Patrick Tourneboeuf, des auteurs qu’on ne présente plus …

28 expositions à voir dans le village de La Gacilly, où les jardins, les venelles et les murs des habitations se transforment en galeries photographiques dédiées à l’art passant.

La Gacilly vaut vraiment le déplacement !

Jusqu’au 30 septembre

56204 La Gacilly – Morbihan – Bretagne

En voiture : à 1h de Rennes, Vannes et Nantes

En train : à 2h de Paris (gare de Redon)

Les Poilus de Didier Pazery à Meaux

En complément de son exposition Familles à l’épreuve de la guerre,

le musée de la Grande Guerre de Meaux accueille sur son parvis,

l’installation photographique et multimédia :

PROFILS 14/18

douze photographies grand format (2m par 3m) inédites,

d’hommes et femmes, anciens combattants et témoins de la

Grande Guerre, réalisées par le photographe Didier Pazery

dans le cadre du webdocumentaire

Profils 14/18

http://profils-14-18.tv5monde.com/

réalisé en collaboration avec Olivier Morel et Claude Vittiglio

en partenariat avec TV5 Monde

 

En écho à l’exposition temporaire, des images et témoignages

forts d’hommes et de femmes du monde entier… des pères,

des frères, des fils, des épouses… filmés dans les années 90,

qui partagent leurs souvenirs de la Grande Guerre.

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Depuis plus de vingt ans, Didier Pazery a réalisé un ensemble unique de photographies d’hommes, d’objets et de paysages liés à la Grande Guerre. Il a notamment été l’un des rares photographes à saisir les visages des ultimes survivants du conflit à travers le monde. Après la disparition du dernier poilu, il a poursuivi sa recherche en photographiant les objets du Musée de la Grande Guerre et les champs de bataille. Ses nombreux travaux ont été publiés dans la presse française et internationale et ont fait l’objet de plusieurs expositions, notamment à la Gare de l’Est à Paris. C’était il y a tout juste 4 ans, en 2014, « Visages et Vestiges de la Grande Guerre ».

(…) quand j’ai commencé ma série de portraits d’anciens combattants, j’étais fasciné par leur image, éternellement jeune dans les albums photos. Ils m’ont parlé comme ils l’auraient fait avec leur petit-fils et leurs récits ont fait écho, je crois, à l’histoire de cet aïeul que j’aurais voulu connaître. Puis j’ai rencontré Olivier Morel, journaliste. Ensemble, nous avons réalisé un travail de collecte multimédia associant photographies, vidéos, enregistrements sonores et textes, dans un voyage au long cours de l’Europe à l’Afrique, à la recherche des ultimes témoins vivants de 14-18. Nos investigations ont cessé à la mort du dernier poilu, Lazare Ponticelli en 2008 explique Didier Pazery.

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Rencontre avec Didier Pazery le dimanche 24 juin à 14h30 (durée 1h30)

Exposition jusqu’au 2 décembre 2018

Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux

Rue Lazare Ponticelli – 77100 Meaux

Ouvert de 9h30 à 18h00 – Fermé le mardi

Plein tarif : 10 € – Tarif réduit : de 5 à 7 €