Lecture de portfolio

L’association FreeLens organise samedi 2 novembre des lectures de portfolio auxquelles je suis heureuse de participer. Il reste encore quelques créneaux disponibles !

LecturesPortfoliosRP10FreeLens

Association reconnue d’utilité publique FreeLens
205, rue du Faubourg Saint-Martin 75010 Paris

 

 

Yuki Onodera

Artiste japonaise de renommée internationale née en 1962 à Tokyo, Yuki Onodera a commencé la photographie alors qu’elle  était styliste de mode. Installée à Paris depuis 1993, elle poursuit une oeuvre exigeante qui ne ressemble à aucune autre.

Lauréate 2006 du prestigieux Prix Niépce. nous avions eu le plaisir de présenter son travail à la galerie Chambre avec Vues du 25 octobre au 30 décembre 2006.

Le Musée Nicéphore Niépce lui a consacré une belle exposition en 2011/2012 mais ses photographies sont trop rarement exposées en France. Il ne faut donc pas manquer la présentation de la galerie Louis Gendre.

« Le monde n’est pas petit – 1826 » est une nouvelle série dans laquelle Yuki Onodera traite la question du déplacement  et du corps », dans la lignée de « Roma-Roma » de 2004, où elle avait choisi deux lieux appelés Roma dans deux pays différents et les avait photographiés chacun en utilisant l’un des deux objectifs d’un appareil stéréo.

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Cette fois-ci, ni l’artiste ni l’appareil n’ont effectué le moindre « déplacement ». Yuki a collectionné des noms de lieux du monde entier, puis elle a fabriqué des sortes de panneaux de signalisation, les a disposés dans une pièce à grande fenêtre accueillante à la lumière et les a photographiées. Plusieurs noms de lieux écrits en différentes langues sont regroupés et prennent parfois l’allure de « forêts de panneaux ».

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Dans cette série, les noms de terres très éloignées les unes des autres dans la réalité, du grand nord, des tropiques, des zones désertiques, sont rapprochés en un seul lieu.

De nos jours, nous pouvons instantanément collecter sur internet des images fixes ou animées de lieux très éloignés . Cela pourrait nous faire croire que la terre s’est rapetissée. Mais paradoxalement, ces paysages facilement disponibles empêchent notre imagination de vagabonder et aplatissent les diverses expressions de chaque lieu en les transformant en icônes superficielles. Avec cette série sur les signes de l’écriture, l’artiste questionne et met en doute sa relation avec ces images.

Jusqu’au 3 novembre 2013

Galerie Louis Gendre

23 rue Jean Mermoz – 75008 Paris

Prix Nadar 2013

Le Prix Nadar 2013 des Gens d’images est attribué à l’ouvrage “L’Asile des photographies”, un livre du photographe Mathieu Pernot et de l’historien Philippe Artières publié par les éditions Le Point du jour.
Le photographe Mathieu Pernot et l’historien Philippe Artières ont travaillé trois ans à l’hôpital psychiatrique de Picauville/Fondation Bon-Sauveur (Manche). Ce lieu de mémoire résume toute l’évolution de la psychiatrie depuis le XIXe siècle, mais il recèle surtout des archives visuelles exceptionnelles. Frappés par la force de ces images, Mathieu Pernot et
Philippe Artières décident d’en faire la matière même de leur travail. En écho, le premier réalise quelques photographies tandis que le second raconte cette expérience à travers un montage d’archives écrites. L’ensemble compose moins une histoire de la psychiatrie en images qu’une histoire de la photographie vue depuis l’hôpital.  L’Asile des photographies
est à la fois ce recueil d’images oubliées et une mémoire rendue aux anonymes qui furent les auteurs et les sujets.
Format 28 x 21 cm – cartonné – 176 photographies – 288 pages – prix public 38 € – parution octobre 2013.
Installé à Cherbourg, Le Point du jour est à la fois un lieu d’exposition et une maison d’édition tournés vers la photographie. Il publie des livres d’artistes conçus chacun de manière spécifique, ainsi que des essais d’historiens et de critiques.
Parallèlement à l’attribution du prix, le jury a remarqué le travail éditorial remarquable fait par la Bibliothèque nationale de France à travers le livre  Anders Petersen  et celui des éditions Photosynthèses avec le livre  Drancy la muette.
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Rappelons que le Prix Nadar récompense depuis 1955 un livre consacré à la photographie ancienne ou contemporaine édité en France au cours de l’année. Il est attribué en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France et la Fnac, sous le haut patronage du Ministère de la Culture et de la Communication. Avec le Prix Nadar, l’Association des Gens d’images veut signaler les plus belles réussites éditoriales.

Gens d’images : 13, rue Delambre • 75014 Paris • http://www.gensdimages.com

Sarah Caron et Lizzie Sadin au Québec

Zoom Photo Festival est le seul festival canadien dédié au photojournalisme.Il se tiendra au Québec entre le 29 octobre au 24 novembre 2013.

Parmi les vingt expositions présentées, dont celle du World Press Photo 13, on peut voir le travail de deux femmes photojournalistes françaises que je représente :

Sarah Caron avec l’exposition “Femmes pachtounes, des êtres de second rang” qui a été présentée à Visa pour l’image en septembre dernier

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Lizzie Sadin avec l’exposition sur les femmes battues “Est-ce ainsi que les femmes vivent ?”

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Ce festival  propose également des projections, des ateliers et des conférences.

La Pulperie de Chicoutimi / Musée régional, 300, rue Dubuc, Saguenay – Québec, Canada, G7J 4M1

www.zoomphotofestival.ca

Rencontre avec Valérie Jouve, Prix Niépce 2013

L’association Gens d’images vous invite à assister à son prochain atelier consacré à Valérie Jouve, dernière lauréate du Prix Niépce,

le jeudi 27 octobre à 20h

Cet atelier sera animé par Magali Jauffret, journaliste critique à l’Humanité, et Nathalie Bocher-Lenoir, déléguée générale du Prix Niépce

« Le travail que je mène depuis plus de vingt ans est une réflexion sur la représentation de la ville (comme incarnation du fonctionnement de nos société humaines) et les résistances qu’elle suscite. C’est aussi comment cette représentation travaille nos imaginaires et nous accompagne dans nos constructions et projections futures. Les localisations sont effacées pour que le spectateur échappe à la seule reconnaissance et se concentre sur la problématique abordée par l’image.

Depuis cinq ans, je me suis déplacée des villes occidentales pour explorer d’autres territoires, j’ai commencé par la Palestine qui me semble un lieu central dans cette réflexion et je vais continuer au Guatemala. Si je photographie actuellement moins en occident je reste très concernée par son vocabulaire très présent dans les autres territoires.
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Je pense pouvoir dire, que la photographie est un outil primordial car elle me permet de réhabiliter des lieux mal considérés, déformés par le regard du “tout communiquant” alors qu’ils représentent pour moi des portes ouvertes sur un autre futur (par exemple Marseille, Brooklyn, certains quartiers de Paris.). De par leur faculté d’enregistrement du réel, les images peuvent ainsi cadrer une réalité tout en ré-injectant les possibles que cette réalité contient (l’évidence de l’existence de la Palestine par exemple). »

FIAP Jean Monnet
30 rue Cabanis – 75014 Paris

Métro Glacière

Retour en Algérie de Marc Garanger à Millau

A travers 36 tirages originaux, l’exposition propose au visiteur de mesurer le chemin parcouru au plan de la technique photographique, de l’argentique au numérique, du Noir & Blanc à la couleur, de parcourir le chemin bien plus escarpé encore de la décolonisation et de la violence, de partager enfin le regard humaniste de Marc Garanger, grand témoin, à son corps défendant, d’une Histoire peu glorieuse, mais porteur d’un espoir et d’une foi en l’avenir indéfectible .

Marc Garanger viendra commenter ses images et les conditions dans lesquelles il a été amené à réaliser ces photos jeudi 10 octobre à 16h00. Cette conférence se déroulera dans l’Espace Culture, jardins de la Mairie de Millau. Entrée libre. Inauguration à 18h15.

Femme Algerienne 1960

Exposition présentée dans le cadre des Photofolies, mois de la photo dans l’Aveyron dont Rodez constitue l’épicentre, avec cinq lieux d’exposition. Cinq autres galeries de  photographie participent à cet évènement, à Onet le Château, Villefranche de Rouergue, Decazeville, Rignac et Rieupeyroux.

Pour 2013, la thématique arrêtée par l’association visait à saluer le 25ème anniversaire des Photofolies, en proposant d’illustrer le thème « Des sels d’argent aux noces d’argent ».

Exposition du 11 octobre au 15 novembre 2013

Espace Culture, jardins de la Mairie de Millau

Un catalogue des expositions de Photofolies 2013 a été édité par les éditions aveyronnaises Au fil du Temps, 122 pages quadrichromie, 2013, 20€.

Anamorphose, une installation de Pascale Peyret

L’émotion ressentie devant cette oeuvre me pousse à m’écarter du domaine de la photographie, encore que Pascale Peyret est photographe et plasticienne.

 Anamorphose est une vaste sculpture vivante, lumineuse et sonore : dans des poches luminescentes, poussent des boutures de tradescantia, plante modeste que l’on connaît mieux sous le nom de misère – plante porte bonheur pour les hispaniques qui l’appellent  « amor de hombre » – amour de l’homme. Suspendues en grappes sous la voûte de l’église Saint-Merry, les boutures dessinent des volutes ascendantes. Chants d’opulence et chants de misère complètent ce dispositif et créent une polyphonie dans laquelle chacun trouve son propre écho. Tel un jardin suspendu, Anamorphose est une invitation à la déambulation, l’exploration, la méditation.

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Pour la préparation et la mise en œuvre de son installation au cœur de la Nuit Blanche 2013, Pascale Peyret a choisi de travailler avec l’association « Aux captifs, la libération » qui intervient auprès des personnes de la rue. Il s’agit de proposer à des hommes et des femmes, le plus souvent exclus de tout territoire d’expression, d’être les acteurs d’une œuvre d’art. La dimension symbolique d’Anamorphose prend alors toute sa mesure, la création artistique devient passerelle, moteur de lien social.

Anamorphose se poursuivra au delà de cette Nuit Blanche. Le 17 octobre, Journée mondiale du refus de la misère, marquera le début de l’essaimage et de la dispersion de l’installation. Vous êtes invités, ainsi que tous les visiteurs de passage, à emporter, transmettre et prendre soin de ces boutures d’ « amor de hombre ».

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Église Saint Merry
78 rue Saint- Martin – 75004 Paris

Inaê Coutinho expose à Sao Paulo

“Casas de Inaê”, tel est le titre de la première exposition d’Inaê Coutinho à Paris, que j’avais organisée chez Jean-Pierre Gapihan encadreur en novembre 2011.

Photographe brésilienne, Inaê Coutinho nous invite à entrer dans les maisons traditionnelles du Sudeste,  aujourd’hui oubliées, dans la région la plus urbanisée et industrialisée du Brésil.

La pénétration de la lumière dans les espaces intérieurs, dans l’univers quotidien d’une population modeste, est au centre de la recherche de cette artiste.

Les couleurs et la composition de ses images renforcent le vide de ces demeures. Aucune vie dans ces pièces à vivre. La présence des habitants, fantômes du passé ou du présent, est pourtant nettement ressentie par le spectateur.

Pas la moindre vue sur l’extérieur ni la moindre perspective, seuls les sobres contrastes entre ombre et lumière retiennent l’intérêt de l’artiste.

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Inaê Coutinho, née à Sao Paulo en 1971, vit entre Paris et sa ville natale. Après des études d’Arts Plastiques, elle se consacre en 1987 à la photographie qu’elle enseigne au Brésil depuis 1992.

Inaê Coutinho expose à Sao Paulo à partir du 9 octobre à la galerie Virgilio

rua Dr Virgilio de Carvalho Pinto 426

05415-020 Sao Paulo – Brésil