Jacques Borgetto, Si près du ciel, le Tibet

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© Jacques Borgetto

Le voyage est presque toujours à l’origine du travail photographique de Jacques Borgetto.

Le Tibet, plateau habité le plus élevé de la planète, Jacques Borgetto le connaît bien.

Depuis 2007, il l’a parcouru de nombreuses fois, au printemps, en hiver et à l’automne, à l’occasion de sept voyages d’une durée de cinq à six semaines, pendant lesquels il partageait le quotidien des nomades des hauts plateaux et des moines. Si ces voyages ont toujours été pour lui une expérience spirituelle, ils lui ont permis également de découvrir un peuple exceptionnel, aujourd’hui menacé dans son identité.

Tout en s’appuyant sur les genres classiques du portrait et du paysage, en noir & blanc et en couleur, il pose sur ce pays un regard nouveau et parvient à en livrer une vision intime. Il montre la sérénité, le quotidien et le spirituel, les traditions persistantes et la modernité approchante. L’immensité du ciel, si présente dans ses images, semble évoquer la question du territoire nié, telle une forme de résistance céleste.
En avril 2017, j’avais déjà parlé de ce beau travail à l’occasion de la publication de son livre éponyme aux éditions Filigranes.

Du 15 février 2020 au 24 mai 2020

Musée de la photographie Charles Nègre

1 place Pierre Gautier – 06300 Nice

Les nouveaux Toits de Paris d’Alain Cornu

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Monter sur les toits et admirer Paris d’en haut, c’est comme surveiller la ville et se sentir immortel. Alain Cornu a ce privilège de pouvoir arrêter le temps, de tutoyer les nuages. Etre seul à admirer toute cette beauté doit avoir quelque chose de magique.

J’ai déjà parlé de ce travail magnifique à l’occasion de l’exposition que j’avais organisée au Salon du Panthéon en 2015 et du livre Sur Paris paru en 2016, presque épuisé.

On pourrait penser qu’après une dizaine d’années passées à arpenter les toits de Paris, avec près de 500 prises de vues, Alain Cornu a fait le tour du sujet …  Pas du tout. Les 80 quartiers administratifs  de Paris ne sont encore pas tous représentés,  donc il continue à chercher un nouvel angle, un nouveau point de vue, et surtout un nouvel accès aux toits, sans jamais faire les mêmes photographies … . On a toujours autant de plaisir à les voir, à découvrir les nouvelles. On est toujours surpris par cet autre Paris, inaccessible à la plupart d’entre nous, mystérieux.

Allez voir l’exposition des nouvelles photographies qui ouvre la saison 2020 de la Belle Juliette, ce petit hôtel de charme de la rive gauche. Personnellement je ne m’en lasse pas. D’ailleurs je ne me lasse pas de cette ville, Paris, qui est MA ville.

Exposition du jeudi 6 février au jeudi 23 avril 2020

Hôtel & Spa La Belle Juliette

92 rue du Cherche-Midi – 75006 Paris

Ouvert tous les jours de 11h à 22h – Entrée libre