Festival Circulation(s)

Marqué par le succès de l’édition 2014 au CENTQUATRE-Paris avec plus de 43000 visiteurs, le festival Circulation(s) revient pour sa cinquième édition avec encore plus de force et d’envie de partager sa passion. Dédié à la jeune photographie européenne, le festival Circulation(s) a pour vocation de faire émerger les talents de la jeune photographie européenne et de faire découvrir au public la création artistique contemporaine.

Parmi les 46 photographes exposés, le travail de Juliette-Andréa Elie a retenu mon attention.

Le propos de sa série « Fading Landscapes » est de rendre visible la perméabilité des paysages par les affects et les souvenirs du voyageur. Dans ses photographies imprimées sur papier calque, un dessin embossé laisse flotter des formes fantomatiques et nébuleuses. Ces images diaphanes, où plusieurs paysages peuvent se superposer, questionnent le médium photographique pour révéler l’écoulement du temps, la labilité des mondes. Images poétiques, surfaces sensibles … tout ce que j’aime.

ELIE_FadingLandscapes_1

Cette jeune artiste, née en 1985, ne s’exprime pas qu’avec la photographie mais expérimente simultanément différents medias : dessin sculpture, installation, vidéo …

Juliette-Andréa Elie est diplômée de l’E.S.B.A.N.M à Nantes (DNSEP 2010) et de la Concordia University à Montreal. Finaliste du Prix de l’Audace Artistique de la Fondation Culture & Diversité en 2014, elle est actuellement en résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris. Son travail a déjà fait l’objet d’expositions personnelles – Agnès b. (2014), Villa Cameline (2012), Scène Nationale 61 (2014).

 

Retrouvez une interview très intéressante de Juliette-Andréa Elie sur le site :

http://www.francefineart.com/index.php/agenda/14-agenda/agenda-news/1632-1531-centquatre-circulations

 

Autour de cette exposition d’envergure réunissant 46 photographes européens, la grande nouveauté de l’édition 2015 est une exposition à hauteur d’enfants, qui sera accompagnée d’un programme pédagogique et d’un ensemble d’activités pour le jeune public.

IMG_2435

Little Circulation(s) présente les mêmes séries que dans l’exposition principale mais avec une scénographie sur panneau adaptée au jeune public. Des jeux inspirés par les oeuvres exposées sont proposés aux enfants afin d’accompagner leur visite de façon ludique et créative ( jeu des 7 erreurs, jeu de logique …). Belle idée !

Circulation(s), festival de la jeune photographie européenne

Du 24 janvier au 8 mars 2015 au CENTQUATRE-PARIS, 5 rue Curial 75019 Paris

Du mardi au vendredi de 13h à 19h

Week-end de 12h à 19h

Accès libre et gratuit

L’exposition de la gare de l’Est sous forme de web-documentaire

L’exposition de photographies de Didier Pazery, 14, Visages et Vestiges de la Grande Guerre, qui a été présentée à la gare Paris-Est du 23 juin au 30 novembre 2014, a entrainé la réalisation d’un web-documentaire en collaboration avec TV5 Monde.

Il reprend le contenu photos et textes de l’exposition et du livre (éditions Michalon), mais aussi les archives vidéo collectées par Didier Pazery et Olivier Morel entre 1997 et 2008.

Ce travail multimédia à vocation pédagogique vient d’être mis en ligne :

www.tv5monde.com/1418

Il sera régulièrement enrichi de nouveaux portraits afin de rendre visible dans le monde entier les témoignages des derniers survivants de la Grande Guerre.

Eric Rondepierre au programme du prochain Atelier Gens d’images

Le premier trimestre 2015 est l’occasion de mettre à l’honneur le travail du photographe Éric Rondepierre, à travers deux expositions au titre commun, Images Secondes, qui auront lieu à la Maison Européenne de la Photographie et à la Maison d’Art Bernard Anthonioz.
Privilégiant un cheminement rétrospectif, la MEP présente l’ensemble des séries réalisées par Éric Rondepierre et développe une vision panoramique de l’œuvre du photographe quand la Maison d’Art Bernard Anthonioz expose des œuvres anciennes inédites et une toute nouvelle série. Les deux volets d’Images Secondes se complètent ainsi et donnent à voir une démarche où se déploient, sur vingt-cinq années de « reprises de vue », des réseaux de fils sémantiques qui finissent par se relier. Les séries et les œuvres d’un lieu à l’autre se suivent ou se répondent mais, souvent, ne se ressemblent pas…

 

k295_W1932A_1

 

A l’occasion de ces deux expositions, l’association Gens d’images organise une rencontre avec Eric Rondepierre

Jeudi 22 janvier 2015, de 18h15 à 19h45

à la Maison Européenne de la Photographie

qui sera animée par Michelle Debat, professeur à l’Université Paris 8, en théorie de la photographie et des arts contemporains, critique d’art membre de l’AICA, avec la participation de Gérard Alaux, direction de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques, Maison d’Art Bernard Anthonioz.

 

Maison Européenne de la Photographie

5/7 rue de Fourcy- 75004 Paris

Entrée libre dans la limite des places disponibles

 

Gérard Uféras et la danse à Franconville

75094-28 copieL’exposition Un pas vers les étoiles est le résultat du travail quasi quotidien de Gérard Uféras avec les danseurs et les chorégraphes de l’Opéra de Paris pendant plus d’une année. Il a su traquer les moments clés des artistes : la concentration avant d’entrer en scène, la tension dans la recherche du mouvement ou encore le temps du relâchement.

On pense à Degas dans ces magnifiques clichés, l’admiration de Gérard Uféras pour les danseurs est réellement palpable.

 

Gu00E9rard UFERAS a Franconville (27)

Eva Hinaux, adjointe aux affaires culturelles de Franconville et Gérard Uféras lors du vernissage le 20 janvier. Photo André Donzon

Exposition du 20 janvier au 13 février

Mardi de 14h à 19h

Mercredi et samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h

Jeudi et vendredi de 14h à 18h

Entrée libre

Espace Saint-Exupéry

32 bis rue de la Station – 95130 Franconville

Keiichi Tahara à Angers

Depuis quatre ans la galerie Dityvon de l’Université d’Angers est partenaire du Festival Premiers Plans, festival des premiers films européens. En 2012 Marin Karmitz, homme de cinéma et grand collectionneur de photographies, avait accepté de l’inaugurer. Comme il est aussi le mécène du Prix Niépce Gens d’Images, c’est à cette association que l’Université d’Angers a donné carte blanche.
Nathalie Bocher-Lenoir, déléguée générale du Prix Niépce, a choisi de présenter le sculpteur de lumière Keiichi Tahara. Lauréat du Prix en 1988, son travail ne cesse d’interroger la lumière, l’espace et la forme, avec autant de force et de magie que le cinéma sait en produire.
Né à Kyoto en 1951, Keiichi Tahara vit à Tokyo, après avoir séjourné de 1973 à 2004 à Paris. En 2014, la Maison Européenne de la Photographie lui a réservé une grande rétrospective et prête une partie de sa collection pour cette exposition qui aura lieu du 16 janvier au 16 avril 2015.

keiichi_tahara-08

Le vernissage de l’exposition sera suivi d’une conférence le 16 janvier 2015 à 15h30 sur le thème « Photographie et cinéma »  à l’Espace culturel de l’Université d’Angers, sous la coordination de Dominique Sagot-Duvauroux, Université d’Angers et Gens d’Images, en présence de Patrick Zachmann, Prix Niépce lui aussi en 1989, avec son film Mare Mater.

Galerie Dityvon / Bibliothèque Universitaire Saint-Serge

57 quai Félix Faure – 49000 Angers

Du lundi au samedi de 8h30 à 22h30

Entrée libre

Exposition réalisée en partenariat avec la galerie Taka Ishii, la Maison Européenne de la Photographie et l’association Gens d’Images .

Paris d’amour de Gérard Uféras à voir ou à revoir près de Paris

L’exposition  Paris d’amour  présentée à la Mairie de Paris en 2010 avait obtenu un franc succès auprès d’un large public, retrouvez-la à Gif–sur-Yvette au Château du Val Fleury à partir du 13 janvier.

Ode à l’amour et à la tolérance, Paris d’Amour est un portrait de Paris et de ses habitants à travers le rite du mariage. Gérard Uféras a photographié 70 mariages et pacs, révélant ainsi un kaléidoscope où il apparaît que quelques soient leurs origines sociales, culturelles, religieuses, tous partagent le même rêve. Ces images célèbrent la chance de vivre dans une ville où la laïcité offre à chacun la liberté d’exprimer ses différences dans le respect d’autrui. Elles délivrent un message d’ouverture hautement politique. Par le traitement qu’en fait Gérard Uféras, ses photos sont pleines de poésie, de rires et d’émotion, c’est également à un voyage sensible, tendre et généreux qu’il nous convie dans le cœur des hommes et des femmes.

 

mariage0307090148NB

Cette exposition polarise le regard sur la cérémonie du mariage. Les apparences sont celles de la fête, de la danse, des baisers ; mais le fil blanc qui relie tous ces épisodes fixés à l’improviste par le photographe les transforme tous en une illustration de la rencontre, illustration d’autant plus porteuse de signification que la diversité des êtres et des moeurs, cette richesse de tous, est plus étendue dans la bonne ville de Paris. Elle met en évidence de rôle de l’unique maître de cérémonie ; il ignore ces différences, lui-même est invisible car il échappe aux pellicules, mais sa présence est manifestée par les sourires de tous, ces sourires qui métamorphosent l’événement en un avènement, celui de l’amour. » Albert Jacquard Extrait de la préface du Livre Paris d’amour édité par Castor & Pollux

Exposition du 13 janvier au 13 février 2015

Du mardi au samedi de 14h à 18h et le dimanche de 10h à 13h et de 15h à 18h

Entrée libre

Rencontres avec Gérard Uféras les dimanche 18 janvier et 1er février 2015 à 16h

Château du Val Fleury

Allée du Val Fleury – 91190 Gif-sur-Yvette